Le vendredi 27 septembre, nous avons célébré la Journée du chandail orange, une journée nationale de sensibilisation et de réflexion sur les séquelles des pensionnats autochtones au Canada. Cette journée, instaurée pour honorer les survivants et les enfants qui n’ont pas survécu à ces institutions, est un rappel puissant de l’importance de reconnaître les torts du passé et de poursuivre la réconciliation.
Le choix du chandail orange vient de l’histoire d’une jeune fille, Phyllis Webstad, à qui l’on avait retiré un chandail orange offert par sa grand-mère, le jour où elle est arrivée au pensionnat. Ce geste symbolise la perte d’identité et de culture vécue par des milliers d’enfants autochtones.
Nos élèves et notre équipe se sont mobilisés en portant fièrement des chandails orange, et nous avons pris un temps pour réfléchir collectivement à l’impact durable de cette histoire tragique. Des discussions en classe et des activités pédagogiques ont permis d’approfondir la compréhension des pensionnats autochtones et de leur héritage.
Nous avons aussi eu le plaisir d’accueillir M. Richard Pierre, aîné de la nation Katzie, à notre assemblée où il a sensibilisé nos élèves sur l’importance et la signification de cette journée.
La Journée du chandail orange est plus qu’un simple geste de commémoration. C’est un engagement envers un avenir basé sur la vérité, la justice et la guérison pour les communautés autochtones. Ensemble, nous devons continuer à apprendre, à écouter et à œuvrer pour une réconciliation véritable.
Merci à tous ceux qui ont participé et qui ont montré leur solidarité en cette journée si importante. Cliquez ici pour voir l’entrevue de radio-canada.